Alors que les marchés pétroliers traversaient une phase de relative stabilité depuis juillet, dans un contexte de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine alimentant les craintes sur la croissance mondiale, l’attaque visant le site d’Abqaiq -la plus grande usine de traitement de pétrole du monde- et le champ pétrolier de Khurais a eu pour effet immédiat d’annuler la moitié de la production de pétrole de l’Arabie Saoudite, qui représente 10% de la production mondiale. Même si l’Arabie Saoudite estime pouvoir rétablir d’ici deux semaines la globalité de sa production, le risque géopolitique demeure important.
L'escalade des tensions entre les États-Unis et l'Iran soupçonné d’être à l’origine de ces attaques pourrait ainsi continuer à soutenir les cours du pétrole malgré les perspectives d'accroissement des réserves et de ralentissement de la demande mondiale. Donald Trump met actuellement la pression sur l'OPEP pour maintenir son niveau de production.